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 Desperate diseases require desperate remedies ll Lina S. ERWENS [U.C]

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AuteurMessage
Lina S. Erwens

Lina S. Erwens


Féminin
Nombre de messages : 2
Age : 32
Age : 21 ans
Camp : Chasseurs Humains
Job : Journaliste
Date d'inscription : 28/02/2009

Desperate diseases require desperate remedies ll Lina S. ERWENS [U.C] Empty
MessageSujet: Desperate diseases require desperate remedies ll Lina S. ERWENS [U.C]   Desperate diseases require desperate remedies ll Lina S. ERWENS [U.C] Icon_minitimeSam 28 Fév - 3:26

    I. Identité
    Desperate diseases require desperate remedies ll Lina S. ERWENS [U.C] Ic_bush01Desperate diseases require desperate remedies ll Lina S. ERWENS [U.C] Ic_bush05
    A la chasse comme en amour,
    on commence quand on veut
    et on finit quand on peut.
    [Proverbe espagnol]


  • Nom : Erwens
    [Ce nom vous dit quelque chose ? Oui, bien sûr. La richissime et ancestrale famille Erwens ayant en son sein tant des génies en sciences, que des génies en Art.

    Famille de Lina:
    Eric Erwens, 70 ans, pianiste de renom. Kathleen Erwens, 68 ans Violoniste internationale. Et... Feu Amber Erwens, professeur à Oxford, défunte d'une mort non identifiée.]

  • Prénom(s) :
    Lina [Qui vient d'Angelina, du grecque agellos, messager.]
    Sky [En Anglais, littéralement : ciel. ]
    [A noter que les prénoms de cette jeune femme ont tous deux des connotations à sens religieux, sa mère considérant son enfant comme un " messager du ciel". ]
  • Surnom(s): Line, Lily (de son premier prénom) ; Sky (de son second prénom)
    [Il est déconseillé d'appeler Lina, Linette... A vos risques et périls.]

  • Age : 21 ans
  • Née le : 25.03.88


  • Métier: Journaliste


    II. Caractère

    Si tu laisses quelqu'un Prendre en main ton destin C'est la fin.
    [Jean-Louis Aubert]


    • Arrogante • Indépendante • Extrémiste • Insaisissable
    • Acharnée • Impulsive • Téméraire • Mystérieuse
    • Énergique • Séductrice • Exubérante • Efficace



    III. Indiscrétions

  • Race : Humaine

  • Camp: Chasseurs Humains


    V. Hors-Jeu

    Age&Provenance: 17 Ans , Alsace

    Célébrité utilisée: Sophia Bush

    Comment avez vous connu le forum? Par un Partenariat

    Code: ghost
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    Lina S. Erwens

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    Job : Journaliste
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    MessageSujet: Re: Desperate diseases require desperate remedies ll Lina S. ERWENS [U.C]   Desperate diseases require desperate remedies ll Lina S. ERWENS [U.C] Icon_minitimeDim 1 Mar - 17:13


    • IV. Histoire

      Les gens qui nous donnent leur pleine confiance croient
      par là avoir un droit sur la nôtre. C'est une erreur de
      raisonnement ; des dons ne sauraient donner un droit.
      [Friedrich Nietzsche]

      « … Ouè… qui c’est ? »
      « C’est Amber… euh… j’ai quelque chose d’important à te dire… tu sais pour le bébé... »
      « Tu veux pas m’rappeler demain ? T’as vu l’heure qu’il est ? Et puis, de toute façon, j’croyais que c’était réglé ! »
      « Chace… j’ai pas pu... Viens, s’il-te-plaît ! »
      « Mais, appelle le médecin ! J’ai un exam demain ! »
      « Je peux pas bon sang ! Mes parents…Laisse tombé, j’vais m’débrouiller… »

      Elle raccrocha. Le stress, la fatigue, la peur… Amber ne parvenait plus à respirer.

      The early bird catches the worm.


      L'apocalypse est au commencement de soi puisque
      la fin précède toute naissance.
      [Victor-Lévy Beaulieu]

      Accompagnée par les chants matinaux des oiseaux du printemps, la voix d’un nourrisson s’éleva pour la première fois. Des pleures presque inaudibles. Si l’heure paraissait propice à la vie, elle l’était aussi à la mort. L’enfant semblait souffrant. Sa respiration était saccadée. Trop. Même pour un nouvel être. Il y a des vies qui ne tiennent qu’à un fil, dont celle de cet enfant. A peine eut-il vu les premiers rayons du jour qu’il devait déjà rejoindre la nuit ?
      Non.
      Qui sait si ce fût des prières, de l’amour de sa mère ou encore de la médecine ? Mais l’enfant, suite à une importante opération, survécut. Certainement le bambin aurait des légers problèmes de santés. Mais sa vie était sauve. Pour le moment.
      Dans l’agitation, on en oublia même de donner un nom à ce petit bout de vie. Amber, qui avait souhaité durant huit longs mois, la mort de son enfant, ne savait plus quoi penser. Comment avait-elle pu ? Cette enfant… si petite, si belle, si…
      Elle avait voulu mettre fin à ses jours.

      Et ses parents. Contre toute attente, ils lui avaient pardonné. Mais au fond, Amber le savait, ils vivaient l’ « heureux évènement » avec une imperceptible appréhension et une profonde culpabilité. Ils auraient du le remarquer ! Leur fille était en pleine grossesse, et ils n’avaient rien vu. Rien.



      She’s like a rainbow
      The Rolling Stones

      Amber couvait du regard son enfant et ce fut une évidence. Elle était son ange. Son petit ange venu du ciel. Chace pouvait décliner toute responsabilité à l’égard de leur enfant, cela lui était égal. Elle se sentait la force de pouvoir élever le rayon de soleil de sa vie.
      A travers les obscurs nuages et la fine pluie caressant Londres, un rayon de soleil était venu éclairer la capitale dans un arc-en-ciel.
      « Lina, Sky Erwens. Mon messager du ciel. Mon ange », chuchota-t-elle à son enfant.


      « C’est un très joli prénom », la félicita une infirmière qui l’avait entendu.
      « Merci. »

      Elle avait oublié quelque chose… Mais quoi ? Quelque chose clochait… elle le savait. Mais cela lui échappait. Fronçant des sourcils, elle se concentra. Comment était-elle arrivée, ici, à l’hôpital ? Tout s’était passé tellement vite…
      Chace ! Elle avait appelé Chace. Mais après ? Il avait clairement montré son désintérêt total pour leur enfant. Elle lui avait raccroché au nez. Et puis ? Et puis, elle s’était retrouvée dans une chambre d’hôpital, avait souffert plus qu’elle ne l’aurait jamais imaginé. Mais avant ?
      De la villa de ses parents au Royal London Hospital ? Que s’était-il passé ?

      « Hmm… Excusez-moi ? »héla-t-elle, soucieuse, l’infirmière.
      « Oui, mademoiselle ? »
      « J’aurais aimé savoir… savez-vous qui s’est occupée de moi à mon arrivée, ici ? »
      « Mais, moi-même. »

      Une lueur enflamma le regard de l’adolescente.

      « Comment suis-je arrivée ici ? »

      Amber faillit se mordre la lèvre. Elle avait été bien trop directe. Ainsi tel était le fruit de l’éducation de la si noble et riche famille Erwens ? Non, bien sûr que non. La lignée Erwens, réputée pour ses manières et sa ferveur religieuse, jamais, ne se serait aventurée à un tel outrage. Mais cela avait-il encore de l’importance, aujourd’hui ? Alors qu’elle venait d’accoucher d’une enfant à dix-sept ans à peine ? Catholique et croyante, elle savait mériter le châtiment dernier. Pourtant, Dieu, lui avait laissé cette enfant. Ce si beau bébé, dont la peau blanche était pareille à la neige. Alors, oui, cela avait de l’importance. Encore. Car Dieu avait été bon. Dieu avait été Juste. Dieu avait pardonné et Il la mettait à l’épreuve. Elever cette enfant d’un amour infini, de l’amour divin.

      « Un jeune homme, du nom de Chace Huntington, vous a emmenée ici. Après nous avoir demandé d’appeler vos parents, il est parti. »

      De toute évidence, la petite brusquerie d’Amber n’avait semblée à la jeune infirmière outrageuse, ni même irrespectueuse, trop habituée aux médecins constamment nerveux et bien plus prompts. La jeune trentenaire dévisagea Amber d’un regard doux.

      « Le père de Lina ? »
      « Oui », souffla l’adolescente, « je crois, qu’il est temps que j’aille me reposer. »

      Un sentiment amer lui tiraillait les entrailles. Le père de Lina ? Chace n’en avait que l’étiquette. Du reste, elle ne comptait plus sur lui. Elle l’appellerait, le remercierait et ce serait fini. A moins que ? Non. Ce serait terminé. Chace, tout comme elle, un élève studieux, voué à poursuivre un parcours sans tâche, destiné à un avenir brillant. Jamais il ne serait là pour elle, même s’il le voulait. Ses rêves scintillaient dans son monde tel des étoiles à portée de main. Elle ne les lui ôterait pas.

      Alors qu’elle, ses rêves… son rêve ne résidait plus qu’en Lina. Son Rêve était devenu vie. Adieu Amber Erwens, adolescente studieuse, dévergondée, rêveuse et futur chirurgienne.
      Bonjour Amber Erwens, jeune femme, brillante, mère célibataire, professeur… et toujours fille d’aristocrate.


      Nous recevons tous au berceau les croyances
      de notre tribu en tatouage ; la marque peut
      sembler superficielle, elle est indélébile.
      [Oliver Wendell Holmes]

      Majestueuse, la cathédrale catholique de Westminster était un bout de Byzance à Londres. La maison de Dieu recueillait en ce jour, comme en chaque dimanche, nombre de croyants. De tous, se distinguaient trois imposantes familles, dont l’une d’elle était naturellement les Erwens. De preux chrétiens dont la foi semblait inébranlable. Dans leur rang, une fillette, aux pommettes rondes, la peau blanche, mais les joues rouges, aux longs cheveux bruns, coiffés en deux nattes et à l’air innocent. Calme, elle suivait la messe aux côtés de sa mère. Oui, vous vous rappelez, cette jeune femme de dix-sept ans à l’hôpital… Amber. Amber Erwens. Vingt-sept ans en ce jour saint, professeur de physique à Oxford, mère douce et aimante, elle n’avait plus rien de la jeune adolescente de dix ans plus tôt. Elle avait en dix ans beaucoup mûri, beaucoup grandi, et l’âge l’avait davantage embellit.

      L’enfant à son côté, incapable de contenir plus longuement son énergie débordante commençait à s’agiter. Heureusement, on commençait à réciter le « Notre Père ». Aussi, l’enfant se calma et récita avec ferveur la prière dédié au Père des Père ; le Père tout puissant :

      « Pater imôn ho en tois ouranoís,
      hagiasthètô to ónomá sou;
      elthetô hè basileía sou;
      genèthètô to thélèmá sou,
      hôs en ouranô kai epí tès gès;
      ton arton hèmôn ton epiousion dos hèmin sèmeron;
      kai aphes hèmín ta ophelèmata hèmón,
      hôs kai hèmeís aphíemen tois opheiletais hèmón;
      kai mè eisenenkè(i)s hèmás eis peirasmon,
      allá rhusai hèmas apo tou ponèrou.
      hoti sou estin hè basileía kai hè dunamis kai hè doxa eis tous aiônas;
      amèn. »


      La petit voix douce récitait en latin, presqu’en chuchotant, alors qu’autours d’elle, l’assemblée chrétienne se contentait de son bel anglais si proprement appris.

      La fin de la cérémonie religieuse vint. Avant que l’on se quitta le curé s’acquitta de sa dernière tâche, soit énoncer les faits divers de la semaine à venir.

      « Lina », appela une voix maternelle, « Lina Sky Erwens, où es-tu encore allée te cacher !? »
      « Ici, Maman ! J’arrive ! »

      Face à la statue de la vierge Marie, Lina, pria une dernière fois avant de partir. Elle aimait lui parler de son père. Son père biologique. Oui, ce père qu’elle ne connaissait pas et dont sa mère ne parlait jamais. Enfant douce et sage, elle ne s’était jamais permise de poser la moindre question à son sujet à sa mère, de peur que le sujet fut tabou. Et elle avait raison. Il l’était. Les enfants, mieux que l’on peut le penser, sentent et ressentent ce que l’on veut leur cacher, nos mensonges, nos doutes et nos souffrances.

      Après avoir achevé sa prière, Lina courut auprès de sa mère, toute souriante. Elles allaient - avec les cuisiniers - passer leur après-midi à confectionner des montagnes de gâteaux pour la réception donné en l'honneur du vingt-septième anniversaire de sa maman. Rien de plus réjouissant ! D'ailleurs, elle avait hâte. Il y avait deux morceaux qu'elle voulait interpréter ce soir pour sa mère. Ce serait son cadeau. Un cadeau, qui lui avait coûté de longues, longues heures de pratique au violon tout aussi bien qu'au piano. Néanmoins, elle était fin prête, et elle sentait un picotement au creux de son ventre tant elle était excitée.
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